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 Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]

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Rourke Emerson

Rourke Emerson

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Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Vide
MessageSujet: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 0:54

“Mirror, Mirror, who am I ?”



“Illusion is the first of all pleasures.”


    Nom: Emerson.
    Prénom: Rourke.
    Sexe: Masculin.
    Age (en 1998): 40 ans.
    Date de Naissance: 16 Juin 1948.
    Nationalité: Américaine.
    Activité: Chercheur au sein de la Multinationale Umbrella.


“Only the shallow know themselves. ”



Présentation du personnage:

Emerson est... conscient qu'il ne peut pas apporter grand chose à l'humanité et que l'humanité, elle-même, ne peut pas lui apporter grand chose. Nourrissant ainsi une attirance particulière pour la mort et tout ce qui tourne autour, ses causes autant que ses conséquences, les réactions qu'elle provoque autant que les émotions qu'elle suscite, il s'est décidé à se vouer à elle ainsi qu'à son étude -et ce depuis sa plus tendre enfance. On ne peut donc pas affirmer avec une grande certitude qu'Emerson soit de la "race" des Hommes tant il préfère marcher avec les ombres, cotoyer ce qui est pourri et trépassé depuis longtemps -soit ce qui jamais ne lui posera de problème ni viendra le contredire encore moins l'interrompre ou le contrarier dans sa façon de penser.

Car Rourke est un homme qui agit par lui-même et qui prétend qu'il n'a besoin de personne afin d'évoluer à sa guise. Sans pour autant dire qu'il agit pour lui et uniquement pour lui, il reste néanmoins exclusivement centré sur sa personne, souhaitant davantage ne pas créer d'attache qu'autre chose. Dépendre de quelqu'un, certes, mais que personne ne dépende de lui. Auquel cas, que pourrait-il bien se passer ? Que pourrait-il lui traverser la tête ? Il est bien le premier a être parfaitement incapable de le dire à l'heure actuelle...
A force de ne se contenter que de lui, il a développé certaines syndromes et attitudes propres à la solitude. Il ne fait confiance à personne, refuse l'aide la plus moindre, refuse catégoriquement de s'engager avec qui que ce soit et ne cherche en rien la compagnie de ses semblables. Il est, comme nous le verrons plus tard, tout à fait capable de vivre en hermite. Plus que cela, de survivre ! Puisque cela lui a été prouvé par le passé, à croire qu'il est comme les cafards : toujours présent même après une attaque nucléaire. C'est sa force, sa bannière, sa différence : il se suffit à lui-même. Sans pour autant échapper aux aléas que cela induit, soit une certaine tendance à considérer le reste du monde plus bas que soi et à trop sous-estimer son adversaire.

Rourke Emerson n'est pas fou puisque totalement conscient de ce qu'il fait et des décisions qu'il prend. A ce sujet il est méticuleux, stratège, presque calculateur... D'une rare intelligence il est de ces personnes qui ne l'emploient jamais (ou alors que rarement) à bon escient. Il se dégage de lui quelque chose de malsain et, à la fois, d'indubitablement séduisant -comme s'il avait eu, autrefois, le choix de rester beau et que cette beauté intérieure comme extérieure s'était fanée, pour laisser entrevoir un peu plus de la véritable personne qui sommeillait en lui. Il a une attitude différente des autres. En retrait et pourtant présent. Peu soigneux, débraillé et malgré tout élégant. Il est maniéré, d'une rare politesse, toujours un sourire courtois aux lèvres, tout en finesse et discrétion ce qui peut être parfois trompeur vis-à-vis de ce qu'il peut inspirer. Puisque cette maigreur le laisse pour squelettique sur un teint cadavérique et un visage creusé par le virus qui le ronge. Puisque ces cheveux grisonnants lui donne l'air de faire deux fois son âge, sans compter les poches sous ses yeux gris clairs, nimbés parfois d'une lueur glauque et blanche. Puisque, dans ses mouvements, il peut apparaître alerte comme subitement amorphe et sans vie. De beaucoup y trouveront de la répugnance, d'autres une certaine attirance. Mais, après tout, n'est-il pas le produit de ce qui l'aura toujours fasciné : la putréfaction ?

L'esprit d'Emerson est cadenacé sur ce qu'aura été sa vie autrefois. Il se laisse bercer d'illusion de bien être, de carrière accomplie et de buts atteints. Ses discussions ne tournent jamais qu'autour du travail, des recherches, des expériences et des comptes rendus... C'est un scientifique passionné, acharné, un véritable fanatique qui ne vit que pour la cause qui l'anime... et ne mourra sans doute que pour elle-même. Il lui est tout dédié et s'emploie à cela avec ferveur mais avec suffisamment d'intelligence pour ne pas tomber dans les bassesses des Hommes dans leur course au savoir ou au pouvoir.
Mais tous ces témoignages ne sont là que les symptômes d'une toute autre maladie : celle du vide. Rourke est mangé tout entier par un grand manque qui sera la damnation aussi bien que l'oasis de son existence : celui d'avoir toujorus souhaité être aimé.

    Un peu plus, please !
    Plus grande peur: De s'éteindre. Rourke redoute le jour funeste où la Mort viendra pour le prendre puisqu'il considère qu'il n'aura jamais assez d'une seule vie pour découvrir ce que la Faucheuse leur réserve à tous...
    Plus grand rêve: Revenir au jour où il a vu la Mort pour la première fois, fermer les yeux, puis l'oublier à jamais...

    Relations:

    Albert Wesker : Le jeune Albert Wesker est arrivé au même âge que lui au sein de la Multinationale. A la différence que Rourke y était deux ans avant lui... Il s'est tout d'abord méfié de ce grand blond sinistre, tout en restant prudamment à l'écart. S'est ainsi engagé une lutte, savoir lequel des deux serait le plus performant dans ses recherches. L'assassinat de Marcus n'a pas arrangé ses affaires... La psychose s'installant, seul l'accident qui l'aura rendu tel qu'il est aujourd'hui l'écarte définitivement de ce curieux personnage aux lunettes de soleil. D'ailleurs, comment se fait-il que l'incendie se soit si facilement déclenché et que toutes les portes aient été fermées ?

    William Birkin : William Birkin est arrivé la même année que son compagnon de route, Albert Wesker. A la différence que celui-ci était le plus jeune scientifique jamais engagé au sein d'Umbrella. Rongeant son frein de se voir ainsi déstitué de son piédestal, Rourke a nourri une haine profonde envers Birkin, mais s'est aussitôt Rassuré. Il suivait Wesker mais n'était pas aussi dangereux que lui -comme dans certains "couples" assassins où il faut que l'un des deux soit le déclencheur de l'autre. Birkin n'était rien qu'une allumette de plus que Wesker n'avait qu'à craquer...

    Annette Birkin : La femme dénichée par Birkin et sans doute san plus grande erreur en tant que scientifique. Ni moche ni belle d'ailleurs, peu intéressante et distante, ils ne se sont jamais croisés que dans des couloirs sans vraiment s'adresser la parole -l'une le considérant sans doute comme indigne d'intérêt, l'autre la considérant comme parasite à la mission qu'ils s'étaient tous données.

    Alexia Ashford : Sans doute la plus grande énigme de toute l'histoire de la Science. Alexia est une surdouée, fraîchement débarquée à l'âge de 10 ans au sein de la Corporation. Volontairement tenue à l'écart il n'a jamais pu la rencontrer mais en a ainsi entendu parler... notamment autour de la mort de cette dernière quelques années plus tard.

    Dr Marcus : Bien qu'ils travaillaient dans deux services différents, Rourke Emerson a bien entendu parler des capacités de Marcus, sur une réputation de chercheur qui n'était plus à refaire et prouvait une fois de plus que l'expérience primait souvent sur la jeunesse. D'autres personnes l'auront compris et auront aussi saisi la menace grandissante générée par le vieil homme et ses tous nouveaux projets. Marcus, dans son esprit, est automatiquement associé à ce qu'on aura pu lui faire. Il ne représentait rien d'autre.

    Sherry Birkin : Fille de William et Annette Birkin. Il ne l'aura vue qu'une ou deux fois, à sa naissance. Depuis ce jour, ses deux parents n'ont plus été les mêmes -notamment Annette, pour qui le rôle de mère semblait revêtir une certaine importance. Enfin... Cette enfant n'était qu'une raison de plus de se réjouir de l'éloignement progressif de William et de ses projets. Où n'était-ce que pour s'éloigner d'eux tous et d'Umbrella en particulier ?

    Autres: manies, petits détails à ajouter...


Mutation : La mutation subie par Rourke a altéré aussi bien son apparence physique que la résistance de son métabolisme. Au départ, le virus devait provoquer l'effet contraire : régénérer les cellules détruites lors des combats et ainsi résorber les blessures du sujet. Une façon d'absorber les chocs sans que cela ne produise le moindre effet sur la cible...
Il est donc bel et bien capable de se régénérer mais non sans une "aide" extérieure. En effet, pour retrouver ses forces et palier aux blessures subies, il doit se nourrir de chair humaine. C'est ainsi qu'il régénère ses cellules en s'octroyant l'énergie vitale de ses victimes.

Cette mutation est davantage une malédiction qu'autre chose, si bien qu'Umbrella l'aura tenu à l'écart durant des années -aussi bien à titre expérimental que pour des raisons de sécurité. Si, au bout de quelques jours, Emerson n'a pas trouvé de "sujet" apte à le nourrir, il se désagrège, se détériore... Sa santé et sa force vont en déclinant aussi bien que son aspect physique : il pourrit littéralement, plus proche alors du zombie. La faim se fait d'autant plus terrassante et peut le conduire au seuil de la folie.

Son apparence habituelle diffère donc légèrement de celle des hommes. Il ressemble à tout humain normalement constitué, à cette différence près que son teint est livide, qu'il est terriblement maigre et que ses yeux, parfois, ont un reflet blanc et laiteux -comme si une fine pélicule s'y était déposée. De plus, son allure générale n'est que peu engageante, le faisant presque passer pour un clochard.

Sinon, mis à part cela, il cède volontiers à certains autres plaisirs de la vie quotidienne : boire, fumer... et surtout mâcher du chewing-gum !

“No man is rich enough to buy back his past.”



UNIQUEMENT POUR LES PERSONNAGES INVENTES


Tout n'est qu'affaire d'une seconde...
En un laps de si bref, comparable à la résistance d'un cheveu, tout peut s'envoler, comme ça...
Puis voler en éclat, un petit peu plus loin encore et plus haut que les maisons, que les arbres, que le reste, que le tout.
Comme tout peut s'engendrer, un événement en faisant découler un autre et ainsi de suite.
aussi simplement et facilement que se déroule une vie.

A l'âge de quatre ans, Rourke Emerson avait vu se produire ce même genre de schéma dans sa vie. Ce moment où, étrangement, on sent que l'on vient de couper un fil de plus dans le domaine de l'existence. Cet instant subtil et insaisissable qui vous rend impuissant. Et pour la première fois en quatre courtes années, il avait ressenti cette sensation.
Elle venait de passer, comme ça, sous les roues d'une voiture. Elle courait pour traverser au moment où celle-ci qui "allait beaucoup trop vite" comme l'affirmèrent les voisins, sur sa route toute tracée, la percuta de plein fouet -un peu comme quand on cogne un animal sans le faire exprès. Elle avait volé, oui, pendant un bref instant, puis rouler le long du capo, de la vitre, du toit pour retomber mollement sur la route...
Il n'avait pas bougé, contrairement à tous les passants qui s'affolaient déjà. Il n'avait pas bougé. Il restait là, planté au milieu de la chaussée, solide dans ses baskets et un doigt sur la bouche, le ballon coincé sous son bras. Pour une fois que ce n'était pas comme ces dessins que l'on voit punaisé près du tableau de l'école où un petit garçon lâche ladite balle et la laisse rouler juste avant que la voiture n'arrive. Prudence ! Comme si la cause de cette négligeance pouvait être un pauvre ballon...
Sa mère avait couru comme le petit garçon sur le dessin. C'était donc de sa faute, en conclusion. Mais pourquoi avait-elle couru ? Parce qu'elle l'avait vu sur la chaussée d'en face. Il avait été, en quelque sorte, son ballon. Seulement il n'est pas question d'ne vouloir à un jouet puisqu'il n'est qu'un jouet et ça, il le savait très bien. Et puisqu'il était humain, c'était donc de sa faute. S'il n'avait pas été là, s'il s'était trouvé ailleurs, dans la maison par exemple, elle n'aurait pas couru vers lui pour le rattraper. En plus, il était dix-neuf heures et à cette heure-ci il n'avait rien à faire dehors...
Il eut l'impresion que ses jambes dans ses baskets n'étaient plus tout à fait si solide que ça après tout ! Et tandis que le conducteur de la voiture se précipitait vers sa mère étendue sur la chaussée, tandis que l'on sonnait au porte pour savoir qui avait le téléphone et qui pourrait appeler une ambulance, Rourke faisait sa premère rencontre avec la Mort...

Joyce Emerson avait été une jeune femme, élevant seule son enfant. Elle habitait un petit quartier dans la banlieue de Newark, dans le New-Jersey et l'on concevait encore mal comment elle avait pu s'offrir cette maison et ce petit bout de terrain lorsqu'on savait que, parfois, même le chômage n'y pouvait pas grand chose.
Elle s'était volontairement isolée de sa famille depuis qu'elle avait eu son fils, cherchant à suivre son compagnon de l'époque -qui n'en était pas le père- et qui l'avait entraîné jusqu'ici, loin de son Etat initial : le Minnesota. Puis il était reparti comme il était venu et Joyce conçut alors qu'il était grand temps de retrousser ses manches et de se mettre au travail...
Mais même la plus belle force et la plus grande volonté ne viennent pas à bout de certaines fatalités de la vie, n'est-ce pas ? Lorsque l'on naît entre le caniveau et le trottoir on ne va jamais bien loin, c'est bien connu.

Certains déchets ont la vie comme la dent dure...

Rourke Emerson avait donc été placé de prime abord dans un foyer social en attendant de trouver une éventuelle famille d'accueil. Le centre dans lequel il se trouvait appréciait sa vivacité, sa perspicacité et cette capacité qu'il avait à tout saisir tout de suite... même trop vite. Les aides de chambre dénotaient parfois chez lui une réelle intention de vouloir bien faire et d'y parvenir quasi instantanément. Il était au-dessus de la moyenne. encore une fois trop au-dessus...
Son état commença cependant à inquiéter ses surveillants lorsqu'il se plaignit de violents maux de tête et de cauchemars à répétition. On le fit consulter un spécialiste qui, aux vues des dernières "difficultés" rencontrées, orienta l'enfant vers un pédo-psychiatre plus à même de déterminer de quel mal il pouvait souffrir. Rourke était replié littéralement sur lui-même lors de la moitié des entretiens. On disait de lui que c'était un enfant timide et réservé mais qu'il lui arrivait de sourire... Il ne parlait pas plus, du reste.
Il fut sans doute l'un des rares enfants à être compris du centre dans lequel il résidait depuis déjà quelques mois. Les surveillants et le directeur ayant saisi l'urgence et la problématique que représentait un enfant "désordonné" s'empressèrent de le confier à la garde du Docteur Shapman et de son institut.

Il y passa la moitié de son enfance, jusqu'à ses dix ans. La perte de sa mère, son changement d'environnement l'avait profondément affecté et il ne manifestait ces horreurs subies que par le biais de dessins. Il faisait preuve aussi d'une incroyable sensibilité, notamment avec les autres patients, et s'insérait parfaitement dans un groupe quelconque. Il était ouvert mais manifestait le désir d'une toute autre compagnie : celle des médecins ou des infirmiers. Il posait notamment beaucoup de questions au sujet de smalades et de ce dont ils souffraient, s'interrogeant sur les symptômes, les moyens de guérison, les diverses manifestations de leurs maladies... Là où son propre état pouvait frôler le malaise chez certains le connaissant, c'est quand on touchait au sujet de la mort. Il se montrait alors plus vif, plus inquisiteur, presque plus intéressé -si bien que le Docteur Shapman avait voulu s'entretenir avec lui plus profondément. Il découvrit alors son appétence pour ce qui représentait le trépas et tout ce qui l'entourait, ce désir de vouloir toujours aller plus loin pour en savoir le maximum...
Depuis ce jour-là il fut considéré tout autrement. Le petit garçon vif et éveillé se montrait sous un tout autre aspect : celui de ses questionnements les plus sombres et les plus intimes. Il était doté non seulement d'une intelligence supérieure à la moyenne mais en plus d'une sensibilité secrète concernant certains penchants. Il fut étraoitement surveillé depuis lors, si bien que la dose de ses médicaments fut augmentée afin de bien s'assurer que de pareilles idées ne traverseraient plus sa tête. Rourke était un danger pour lui-même aussi bien que pour les autres. Mais il n'était pas fou.


Dernière édition par Rourke Emerson le Lun 21 Juin - 12:05, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 0:55

Lorsqu'il fut guéri de ses anciennes blessures et que l'on jugea qu'il était apte à s'insérer à nouveau dans la vie quotidienne et relationnelle, on le renvoya au foyer qui l'avait accueilli. Les manières et le comportement du jeune garçon avaient changés et il se montrait sur le jour le plus clément et le plus "vendeur" possible. Désormais il passait un cran au-dessus : une famille se portait garante de lui-même et lui offrait un nouveau toit.
Ce fut de mal en pis. Il passa de familles d'accueil en familles d'accueil, de foyers en foyers... Partout où il allait il mettait mal à l'aise, surtout les enfant, et ce qu'il soit d'un âge égal ou plus avancé voire plus jeune que le sien. Ces principaux sujets de conversation était l'anatomie humaine et animale. Il fut replacé dans un autre centre d'accueil le jour où, à l'âge de douze ans, il expliqua à sa "petite soeur" le processus de décomposition des corps de A jusqu'à Z. La plupart du temps les autres enfants ne l'approchaient pas. On disait qu'il y avait quelque chose en lui qui faisait frémir en plus de sa réputation -et son incroyable politesse n'arrangeait curieusement rien à la situation. Le reste du temps il demeurait assidu, écoutant en classe, faisant ses devoirs et lisant beaucoup. Les livres de médecine n'étant pas légion il resta ainsi bloqué durant plusieurs mois, frustré de ne pas pouvoir étancher davantage sa soif de savoir. Jusqu'au jour où il se mutila les bras, et ce parce qu'il avait entendu dire que c'était ce que se faisaient les fous pour extérioriser les peurs et douleurs les plus profondes. Immédiatement il fut retransféré au centre du Docteur Shapman qui ne s'étonna guère plus que cela de le voir revenir... mais fut proprement stupéfait lorsque le garçon lui avoua ce qu'il avait fait pour revenir auprès de lui.

Shapman menaça de le renvoyer au foyer mais il tint bon, s'efforçant de lui faire comprendre qu'il avait besoin des livres de médecine et de l'atmosphère du centre pour pouvoir se plonger dans ses réflexions, qu'en réalité il était bel et bien malade s'il ne cotoyait pas...
"La mort ?", lui avait dit le Docteur. Et ces deux mots furent gravés dans son esprit au fer rouge : de ceux qui marquent et qui font mal, puisque c'était ajoutée à cette affirmation comme un semblant de frisson de la part du médecin. Il comprit alors. Rourke avait du potentiel malgré ces attirances morbides. Et il comprit aussi qu'il ne se débarrasserait pas de lui aussi facilement. Il proposa de le garder dans son centre et de lui offrir la possibilité d'aller plus loin dans ses études, de parfaire ses connaissances. Bien sûr, au début, et pour un garçon si jeune, l'apprentissage élémentaire des mathématiques, des lettres, des langues, de l'histoire et de la géographie seraient essentiels. Puis viendrait ensuite se greffer la médecine. Il n'était plus un patient désormais mais bel et bien un élève... Bientôt il serait à la mesure de ces étudiants qui passaient de temps à autre apprendre et "filer un coup de main" au Docteur Shapman, comme il le disait souvent...
Mais, Rourke Emerson eut 16 ans lorsqu'il acheva ses études fondamentales. ET 18 lorsque d'autres en avait 24, 25 voire 28 ou 29 lorsqu'il fallut faire partie des stagiaires du Docteur Shapman. Il observait avec la plus grande attention tout ce qui pouvait lui être appris et se moquait parfois un peu de ces ainés, dont la plupart s'interrogeaient encore sur certains principes fondamentaux de la médecine moderne...

Rourke Emerson n'avait pas encore décroché son diplôme lorsqu'on lui téléphona pour lui faire une offre des plus alléchantes. Depuis quelques temps déjà, il avait cherché à trouver du travail à l'extérieur du centre et dans une branche dans laquelle il souhaitait se spécialiser : la médecine légale. Il avait démarché, envoyé lettres sur lettres puis avait été contacté par un centre pharmaceutique qui se disait à la recherche de jeunes chercheurs. Rourke en parla à son mentor qui le félicita, affirmant que c'était déjà un très bon début. Il ne touchait peut-être pas au but souhaité pour le moment mais cela lui ferait une certaine expérience. Il accepta.
En réalité, le groupe pharmaceutique dont il est question avait déjà très bien entendu ses attentes. Ils s'étaient renseignés sur son compte, se montrant plus qu'intéressés en voyant son dossier. L'âge qu'il avait ne correspondant pas au schéma classique de tout étudiant qui se respecte. Emerson était un cas à part. Ils ne mirent pas longtemps avant de recueillir les témoignages d'anciens médecins, aides-soignants, infirmiers et même patient de l'institut Shapman. Beaucoup de leurs apprétitations divergeaient, bien entendu, et étrangement elles convergeaient toutes vers le même avis : Rourke Emerson était un génie qui s'ignorait encore. avec sa sensibilité, il pourrait faire de belles choses.

Mais toujours avec cette vision de corps s'écrasant contre le parechoc d'une voiture. Comment trouver un semblant de beauté à l'existence, elle qui avait été prise en flagrant délit dans sa plus froide banalité, alors qu'il n'avait que 4 ans ?

Rourke Emerson était entré au sein d'Umbrella Corporation à l'âge de 18 ans. Plus de quatre ans dans le service et son diplôme ainsi que le maintien de son poste étaient assurés. Il travailla d'arrache-pied sur des projets qu'on lui donnait, des souches à étudier, sans qu'il ne sache vraiment pourquoi ni quel était l'intérêt réel. Il fut placé sous l'ignorance durant huit longs mois... jusqu'à ce que l'on se décide à lui dévoiler enfin l'étendu du vaste projet d'Umbrella : créer des armes biologiques et résistantes et être capable de fournir aussi bien les plus puissants pays que le tout-venant. Rourke recula un peu rien qu'à cette idée. Son but, certes, était d'étudier "l'après-vie", de déterminer ce qui faisait qu'un corps s'arrêtait de bouger à un moment donné et, si possible, pouvoir y apporter des changements... Mais de là à envahir le marché en futur cataclysmes sociaux et favoriser leurs guerres les plus sordides et destructrices qui soient. Il se sentait presque dans la peau de celui qui avait dû lancer la bombe sur Hiroshima.
Mais il n'avait désormais plus le choix. Et on lui fit fermement comprendre que s'il refusait il n'irait certainement pas bien loin aussi bien dans sa carrière que dans sa propre existence. Mais, comme on le dit bien souvent : les déchets ont la vie comme la dent dure. Emerson persista, montrant son intérêt à étudier les phénomènes de la décomposition et du flétrissement du métabolisme après la mort. Il travaillait à ce projet d'Après-Vie jour et nuit, ne se laissant aucune pause, aucun répit, ne tenant que par la force irrascible de son désir d'en connaître plus sur l'être humain. Il méprisait parfois toute cette vie qui grouillait autour de lui, parasitant leur atmosphère lui comme à ses "patients". De beaucoup se moquaient de lui, murmurant qu'il profitait la compagnie des cadavres à celle des bipèdes bien vivants -chose qui flattait largement son orgueil. En effet, c'était à peine s'ils ne les considéraient pas comme un tas de cellules gigotant dans tous les sens, vibrant et l'empêchant ainsi de se concentrer. Les progrès qu'il faisait étaient d'ailleurs assez impressionnants pour un garçon de son âge. Et bientôt ce qui ne fut qu'une simple souris morte dans un laboratoire s'avéra être une souris au métabolisme recomposée dont la courte Après-Vie ne dura qu'un instant. Subrepticement il songea à sa mère lors de cette réussite. Il ne comprit pourquoi...

Jusqu'à ce qu'ils arrivent, les deux mômes, les deux "frappés" comme il les surnomma. Un garçon de 16 ans du nom de William Birkin et un autre, plus âgé, plus mature aussi, du nom d'Albert Wesker. Rapidement, il prit conscience que s'il les laissait marcher sur ses platebandes il pourrait bientôt dire adieu à son poste, adieu à sa licence. Cependant, il n'était qu'à deux petites années d'obtenir son diplôme et de décrocher un nouveau contrat avec Umbrella. Il ne laisserait pas filer cette chance au profit de jeunes frluquets tout droit sortis de leur école de médecine... ou d'où ne sait où d'ailleurs !
Il s'efforça alors de briser sa réputation de "ver à cadavres" et de se lier d'amitié. On comprendrait sans doute qu'un jeune homme veuille passer du temps avec d'autres de son âge et ainsi l'on verrait sa réaction comme l'appréciation d'une certaine "bouffée de fraîcheur" au sein de leur équipe. Enfin, ils ne travaillaient pas ensemble. Birkin et Wesker, si. Lui restait à ses expériences de sous-sol... Mais il s'arrangeait toujours pour se trouver de leurs côtés sitôt le travail achevé ou dès qu'une pause se présentait -histoire de bavarder un peu. Le jeune William ne posait pas de problème. Il était assez fougueux mais avait l'air de "prétendre" plus qu'autre chose. Il n'était pas une menace réelle et immédiate. Le grand blond, ce Wesker, lui, poserait davantage de problème. Il était clair que Birkin était sous sa coupe et qu'il le suivait volontiers dans tout ce qu'il entreprenait. Wesker était un électron libre, de ces hommes auquel on s'accroche mais qui, pour rien au monde, ne s'accroche à vous. Il était au-dessus de ça et n'en avait pas besoin. Leurs faces à faces ressemblaient davantage à ces boules de fer accrochées à des fils et que l'on entrechoque. Elles tapent puis s'éloignent, tapent puis s'éloignent, tapent puis s'éloignent -repoussées par leurs forces égales. Il n'essayait ni d'impressionner Wesker ni de le flatter et l'autre en faisait de même -laissant toujours cette même impression qu'il n'avait décemment pas besoin de ça pour exister. Wesker existait aux yeux de Wesker et ça semblait le contenter manifestement...

Ils établirent ce que Rourke ressentit comme un "périmètre de sécurité", soit : tu touches pas à mes projets, je touche pas aux tiens et nous conservons nos deux carrières. Cette espère de "respect mutuel", entrecoupé de formules de politesse, de sourires de bienséance et de mots agréables le laissait envisager que Wesker bouillonnait tout autant que lui de le voir se planter un jour ou l'autre... Chacun craignait le retour de boomerang tandis qu'une lutte à mort sourdait à travers les couloirs du laboratoire. C'était à celui qui irait le plus vite et progresserait le plus efficacement possible. Emerson -tout comme Wesker et Birkin sand doute- s'en rendait fiévreux à l'idée que ses expériences soient concluentes...
Le moment où il se rapprocha un peu plus d'Albert Wesker fut lorsque son compagnon trouva pour épouse une jeune femme du nom d'Annette. Blanche, blonde, famélique d'être trop restée coincée dans les réseaux étendus des laboratoires, elle ne présentait aucun intérêt autre que celui, tristement traditionnel, de jouer le rôle de femme puis de mère. Il songea alors que William n'était rien d'autre qu'un humain après tout et un homme qui devait en avoir assez de rester seul ; peut-être terrifié à l'idée de finir sa vie au milieu de ses expériences, au milieu d'une vie fructueuse, oui, mais désespérément et fatalement tout seul... A nouveau, il lui fallait un soutien. Où n'était-ce qu'une revanche qu'il prenait sur son compère histoire de lui prouver que, lui aussi, avait la force mentale suffisante pour se trouver un faire-valoir ? Toujours fut-il qu'il lui parut que la relation entre ces deux hommes n'était plus tout à fait la même depuis cet engagement... Un engagement, quelle sottise ! Voila le point de vue qu'il partageait avec Wesker.

Et l'instant où il commença à avoir peur pour lui-même se rapprocha plus rapidement que prévu. Lorsque Marcus, le scientifique le plus prometteur désormais, fut retrouvé mort, Rourke ne put s'empêcher de songer qu'il était le prochain. Et que, si ses soupçons concernant certaines personnes se vérifiaient, alors ils étaient tous deux encore capables de tout pour parvenir à leurs fins... L'autre fou. Il avait encore une certaine influence... Le croiser dans les couloirs était comme sentir la Mort vous frôler tout près -et ce contact-là ne lui faisait pas vraiment plaisir pour une fois. Il en était venu à se méfier de tout.
Il changea de service, changea d'étage et demanda qu'on lui affiliât une équipe afin de travailler sur un tout autre projet : celui de permettre aux "nouveaux-nés", mutés par les virus, de pouvoir régénérer leurs cellules en cas d'attaque. Là, au moins, ses travaux ne cotoyaient pas ceux de Wesker ni de Birkin...

Puis il fallu attendre un an après la mort de Marcus pour voir disparaître sa propre vie de la surface de la Terre.
Un jour qu'il travaillait à la finalisation du virus sensé régénérer les cellules mortes, pour ainsi permettre que les blessures provoquées se résorbent, ils furent victime lui et son équipe d'un court-circuit, faisant sauter toute l'installer électrique. Lorsque l'un de ses aides partit pour remettre le disjoncteur en route ou faire basculer la tension sur un autre générateur ce dernier grilla aussi bien qu'une saucisse sur un barbecue. L'installation prit immédiatement feu, les portes de sécurité se verrouillèrent -chose étrange, celle de secours aussi- les laissant ainsi pris au piège. Rourke Emerson accourut pour tenter de sauver les derniers échantillons qui lui restaient dans la centrifugeuse lancée à toute allure. Lorsqu'il ouvrit le compartiment il reçut une brusque giclée du produit dans les yeux et tomba à la reverse, assommé par sa chute.

Il se réveilla, seul rescapé des flammes, dans une chambre de l'aile réservée aux soins intensifs. On lui apprit qu'il était brûlé au second degré sur la quasi totalité de son corps, que ses brûlures ne se résorberaient pas avant de longs mois voire une année entière, qu'il devrait rester allité et branché à ces machines pendant plusieurs semaines au risque de s'étouffer. Ses fonctions motrices avaient abandonné jusqu'à la moindre idée de déglutition, de crainte d'endommager davantage sa trachée. Il était bloqué sur la fonction "légume" désormais.

Quoique...

Près d'une semaine plus tard, alors que l'on venait pour rendre compte de son état et d'éventuels changements, il se produisit quelque chose chez lui qu'il ne fut pas en mesure d'expliquer de prime abord... C'était comme s'il avait recouvé une seconde force et que cette dernière le poussait à agir, lui conférant la puissance nécessaire pour frapper ses ennemis à mort, se dégager de l'étrintes qu'ils opéraient sur lui et les achever tous, un par un.
Alors, Emerson fit ce qui lui semblait le plus naturel du monde en de pareilles circonstances : il dévora ses victimes.
Nulle explication logique à cela. Il n'était pas subitement devenu fou et c'était encore moins la conséquence de la mort de sa mère qui revenait le hanter et qu'il tentait d'exorciser par la perpétration de ces meurtres, non. Non, non. L'explication était des plus banales en fin de compte...
Et au fur à mesure qu'il se nourrissait de ses victimes, que le voyant rouge signalant qu'il était "sorti" du lit s'affolait, que des pas précipités se faisaient entendre dans le couloir, lui, Rourke, Docteur Emerson, reprenait lentement et progressivement forme humaine -sa peau morte et noire se décollant par paquets. Son corps était quasiment redevenu "intact" lorsqu'il fit face à l'équipe de chirurgiens et d'infirmiers qui lui tendirent un regard terrifié, sans même oser bouger...

Il convint qu'il était devenu son oeuvre. Il convint aussi qu'il resterait à jamais ainsi tout comme il admit, certes, qu'il ne pourrait plus jamais marcher parmi les "vivants".
Le Directeur du laboratoire lui demanda expréssement d'accéder à sa requête : partir s'isoler dans un centre de la Corporation, déserté pour le peu de facilités qu'il offrait au niveau des acheminements de matériels, et y rester. Y rester mais travailler avec eux, sous condition d'un rapport toutes les semaines. Emerson prit cela comme une nouvelle façon de s'enterrer un peu plus profondément et considéra sa nouvelle condition de "vampire", paria parmi les paria, avec une certaine amertume tout de même... Ou une nouvelle façon pour Umbrella non seulement d'éloigner sa nouvelle créature tout en la gardant chaudement sous le bras. Il prit le départ à bord d'un Hunter, hélicoptère militaire (et non, c'était pas la bestiole !) dont la sous-compagnie de Forces d'Intervention d'Umbrella (les fameux U.B.C.S.) disposait. Direction les Hauts Plateaux du Mexique, paumé près de Torréon.

Savez-vous combien de personnes se font enlever au Mexique de nos jours ? Aucune idée ? Lui non plus d'ailleurs mais il pouvait affirmer que ses statistiques gravitaient autour de 10 à 15 par semaines. Il s'était mis dans la poche un petit groupe de rebelles suffisamment cupides et suffisamment entraînés pour lui ramener assez de marchandise et satisfaire ses besoins. Expliquant comment il procédait à ses supérieurs, il reçut les financements nécessaires à ses projets...
Médiocres projets. Dans ce lieu insalubre, bouffé par les rats et les termites, que la population locale qualifiait de "maudit", il n'avait guère qu'à de piètres résultats. Mais les rebelles l'approvisionnaient toujours, tandis que ses rapports n'étaient qu'à peine lus. Mais Umbrella elle-même avait pris contact avec leur chef afin que les enlèvements se fassent plus fréquemment, et ils payaient le double ! Et lui de s'escrimer pour que lui soit fourni un matériel plus performant.
Jusqu'à ce qu'au bout d'un an et demi il ne comprenne leurs réelles intentions. Ils ne cherchaient qu'à le nourrir, voir comme la "bête" évoluait et si elle évoluait. Si c'était le cas, s'il mutait, il devenait intéressant... S'il n'en était rien, ils enverraient bientôt une équipe suffisamment discrète et expérimentée pour mettre fin à ses jours. Progressivement le sujet de ses rapports ne devint pas les quelques malheureux qu'il réussissait à grapiller mais lui-même. C'était un peu comme donner ses nouvelles, en plus intime bien sûr, et en brodant tout autour. Emerson leur faisait miroiter des mutations génétiques qui, de toute manière, n'avaient même pas lieu d'être, juste histoire de les faire rêver sur son potentiel destructeur...

La solitude, peut-être même un peu de ce qu'il s'était évertué à refouler, la paranoïa, la dépression, vinrent s'installer en lui et en sa demeure. Et, alors que l'on approchait lentement de l'année 1998, Umbrella décida que le groupe rebelles n'avait plus à intervenir. Plus aucune proie ne lui fut ramenée, preuve qu'ils cherchaient là d'autres résultats que "j'ai des piques qui me poussent dans le dos" ou alors "ma sensibilité aussi que mon odorat se sont accrus". Comme si on ne le croyait plus désormais...
Il s'abandonna à la décrépitude -puisque c'est ce qui se produisait dès qu'il ne se nourrissait plus de chair humaine : il se décomposait, comme ses cadavres d'autrefois, tombant presque en lambeaux, se flétrissant. Ce jour d'été 1998 il avait cherché à mourir... avant qu'on ne vienne le trouver par hélicoptère et qu'on ne le ramène aux Etats-Unis. Sur le chemin, un abruti de la Section d'Assaut d'Umbrella lui avait fait un débriefing de la situation avant qu'il ne s'évanouisse : Manoir Spencer attaqué, centre de recherche décimé, police locale informée et force en présence dépéchée par le Commandant Wesker.

Le Commandant Wesker... brusquement ses iris délavées frémirent et il chercha sous la pélicule laiteuse qui lui recouvrait la pupille la voix qui avait bien pu lui témoigner de cela...
Le... Commandant Wesker...
C'était une plaisanterie ?

Manifestement non vue qu'elle vira au cauchemar. Depuis son hélico, il fut rapatrié à New-York, Centre d'Umbrella où l'attendaient, semble-t-il, les plus hauts dirigeants de la Corporation.
A moitié mourant, attaché car l'on craignait qu'il ne cède à quelques appétits voraces, on l'avait laissé entendre leurs paroles.
Raccoon City, ville jouxtant le centre d'expérimention, est placée sous la plus grande menace. Les S.T.A.R.S. ont échoué à endiguer la propagation du virus et l'on craint que celui-ci ne se répende à travers toute la petite ville. De plus, certains survivants sont revenus et ont fait état des différentes expériences qu'ils ont pu "cotoyer" durant leur mission. Wesker, quant à lui, est porté disparu.
Cachant une verve lui montant depuis les tripes et un sourire frôlant l'hilarité, Rourke Emerson crut comprendre qu'il était à présent de son devoir de se rendre sur place et de tâcher de rendre compte de la situation... tout en essayant, si possible, de rassurer la population. Il garderait contact avec Umbrella mais aussi avec une équipe d'intervention prête à agir en cas de trop gros "débordement". Il avait désormais carte blanche...
Lorsqu'on lui demanda, suite à l'entretien, ce qu'il désirait, le Docteur Emerson grimaça, branché aux quelques machines qui le maintenaient encore en vie puis répondit :
"Deux ou trois de vos meilleurs cobayes humains, s'il vous plaît", et ce en toute politesse.

“Everything's got a moral, if only you can find it.”



Lorsque la voiture pila juste en face du barrage de police, Rourke se réveilla brusquement, lançant un regard hagard et alentours pour savoir où il avait atterri. Sa surprise ne fut que de courte durée lorsqu'il vit toute la ribambelle de flics, de voitures mais aussi d'ambulances et de soigneurs qui bouchonnaient entièrement la rue de la petite résidence. Il soupira puis passa une main sèche sur sa bouche enkilosée de n'avoir encore rien bu de la matinée, juste avant que la voiture ne s'approche d'un des policiers en faction et que son chauffeur n'abaisse sa vitre.
Aucun mot ne fut réellement échangé mais l'homme lui présenta sa carte et ainsi il le laissa passer. Le flic le dévisagea un instant à travers l'épais vitrage sombre de la voiture, cherchant manifestement à savoir quelle genre de personne avait un accès aussi privilégié. D'habitude seul le chef de la police ou de grosses légumes pouvaient passer le barrage, un accès spécial en poche.

Le Docteur Emerson prit un étui entre ses mains et fit glisser sa paire de lunettes de soleil qu'il campa sur son nez long et fin. Un regard à son chauffeur et à la personne assise côté passager, puis il poussa un soupir devant tout le chambardement qu'un tel incident venait de causer. Plus qu'un incident, c'était un dérapage. Oui, rien de plus...
On gara la voiture à un emplacement un peu en retrait indiqué par un autre de ces policiers puis le chauffeur sortit d ela voiture, suivi de près par son passager et par lui-même. La chaleur plombante du soleil cuisait sa peau comme s'il se trouvait en Enfer... Remarquez, il n'en était pas si loin.
L'étendue du barrage placé par la police était assez impressionnante. D'habitude on devait s'attendre à avoir tous les badots sur les genoux alors que là ils étaient facilement à 10 ou 15 mètres de la scène de crime. Ils avaient cette sorte d'attitude prostrée, se rehaussant de temps à autre pour mieux voir ce qu'il s'était passé -comme des animaux à l'affût de la moindre chose sortant de l'ordinaire et qui aurait pu les renseigner sur la nature du drame. Aucune messe basse encore moins protestation. Tout le monde était calme. Lui aussi fut très calme par ailleurs lorsque lui fut présenté l'inspecteur Bligh, chargé de l'enquête. Un homme d'un certain âge, bedonnant, presque une caricature qu'il aurait pu rapprocher de celle du chef de la police dans "les Simpsons".

L'homme lui expliqua brièvement la situation de son ton bourru et maugréant tandis qu'il traversait le jardinet pour se diriger vers la porte d'entrée de la maison. Mais il n'y avait qu'à voir les visages blèmes de ces jeunes bleus sortant de l'habitation... c'était un peu comme s'il venait de voir la mort en personne. Et il songea alors à un poème de Baudelaire qui lui revenait en mémoire...

"Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,"


C'était à peu près la même idée. Car eux aussi finiraient comme eux, pourrissants et sans beauté aucune... pour ne pas dire sans plus rien de reconnaissable.
Il passa le seuil de l'entrée et les mots déjà dansaient dans sa tête : "une famille, une femme, trois enfants, père au travail... Dévorés... gros animal... peut-être un fauve...".

"Le légiste présent prétend qu'il ne s'agit pas d'une morsure animale", lança Bligh tandis qu'il s'était tourné vers lui. Et Rourke de redresser ses lunettes sur son crâne du fait d ela pénombre du salon...

"Alors quelle genre de morsure cela pourrait-il être, Inspecteur ?".

Il sembla s'affaisser sur lui-même en une mine bougonne et grave de vieil ogre renfrogné. Décidément, il multipliait les caricatures...
Mais la réponse, à leurs, yeux, était d'une cruelle évidence.
Lorsqu'ils approchèrent du canapé, là où la télé bourdonnait encore des programmes du matin, ils virent apparaître entre le mur et le dossier de ce dernier une jambe recouverte d'un jean à laquelle il semblait manquer une basket. Le reste, tout comme le sol, était gorgé de sang noirâtre et humide. Emerson se pencha sur la jeune personne. Une toute jeune femme, à peine la trentaine, d'un blond d'or sur une peau rendue pâle. Son regard d'un bleu céruléen n'était plus nimbé que d'un blanc laiteux. Cécité qu'il ne connaissait que trop bien... Il l'observa, jeta un regard à ses blessures, tut un soupir et s'efforça de contenir l'inquiétude qui se lisait maintenant sur ses traits.

Lorsqu'il se tourna vers ses hommes et vers Bligh, il était impassible :

"Votre légiste dit vrai, il ne s'agit pas d'un animal...".

Que devait-il faire ? L'idée de tous les massacrer lui traversa l'esprit et ainsi il tuerait aussi bien ce qu'il s'apprêtait à leur apprendre et ce qu'ils avaient d'ailleurs partiellement découvert.
Ou fallait-il plutôt ménager le suspense ?

"Je ne peux garantir qu'il s'agisse d'un humain à proprement parler. Il est vrai que la forme arrondie des morsures pourrait le laisser croire. Et pourtant...".

Il établit une courte pause et un sourire presque halluciné vint éclairer son visage morne. L'idée stupide qui venait de lui traverser l'esprit valait le coup d'être tenté et peut-être gagnerait-il du temps, ne serait-ce qu'en procédure...

"J'aimerais autopsier les corps moi-même".

Et, comme un félin -bedonnant, le félin- attendant gentiment que sa proie lui soit offerte, Bligh répliqua :

"Il n'en est absolument pas question. Notre légiste s'en occupe déjà. Du reste, il a expressément demandé à ce que les corps des enfants soient rapatriés à la morgue".

Il sentit son regard porcin sur lui. Un regard insistant et lourd qui en disait bien long. Alors on y était ! Le poison divulgué par les S.T.A.R.S. avait fait son effet au sein de la police municipale et Umbrella était pointée du doigt. Il avait deux jours de retard... et encore il pouvait s'estimer heureux d'être arrivé à temps. Encore un peu et c'est la mère qu'ils embarquaient sans rien lui laisser constater.
Il se racla la gorge sans se laisser démonter :

"Si les morsures sont bien humaines vous pouvez me croire, l'assassin n'était pas seul".

"A quoi pensez-vous ?".

"A rien d'autre qu'au simple fait que, depuis quelques mois, vous manquez d'effectif, Inspecteur, et que la population à risques est devenue de plus en plus difficile à maîtriser.
Je serais vous, fit-il l'air de ne pas y toucher, je commencerais à me demander si l'impact des rumeurs lancées par les S.T.A.R.S. n'y est pas simplement pour quelque chose... Après tout, ce genre d'histoires peut rendre fou. Regardez donc "la Guerre des Mondes" et ce pauvre Orson Welles. Les gens sont prêts à tout soit par désespoir, soit par bravade...".


Il jeta un dernier regard à la malheureuse. Comme une charogne laissée éclatée sur le trottoir -une fleur de sang sous la tête. La vie vole en éclat puis...

Ce n'est qu'un éternel recommencement.

"La morgue se trouve à l'hôpital ?", fit-il sans y penser.

"Parfaitement".

Et de lever un regard à l'un et l'autre de ses hommes, avant de se diriger vers la sortie tout en leur forçant le passage. Son chauffeur et l'autre scientifique lui emboîtèrent le pas tandis que Bligh s'efforçait de les retenir sur des "attendez ! Où allez-vous ?" ou d'autres menaces, du genre "je fais appel à vos supérieurs immédiatement !" ou encore, celle, plus cinglante ; "vous n'avez absolument pas le droit de nous laisser ainsi".
Emerson claqua la portière de sa voiture sur un juron et le chauffeur démarra aussi sec, manoeuvrant afin de sortir de la place qu'il s'était fixée. Un regard derrière son épaule et il lui lança :

"Bon, on fait quoi maintenant, Docteur ?".

"Qu'est-ce que vous voulez faire ? S'écria-t-il, ces crétins sont en train de s'endiguer eux-mêmes ! Bon sang, Taylor, qu'est-ce que vous voulez faire ?".

L'autre scientifique n'ajouta rien et baissa la tête, confus.

"Ils se préparent à un sacré changement d'atmosphère, ça c'est moi qui vous le dit !".

Avant que la voiture n'aborde l'allée et qu'elle ne dépasse le barrage ouvert spécialement à leur effet.
Ils roulèrent à travers les rues de Raccoon City, direction la nationale la plus proche afin de gagner la ville où ils s'étaient établis. Seul dans ses pensées, Emerson machonnait son chewing-gum avec grand bruit, le claquement de sa langue pour seule musique dans l'habitacle. Il observait les rues, les routes qu'il traversait, les trottoirs d'un monde qui s'éveillait et s'animait à huit heures du matin. Les boutiques qui ouvraient et les sourires des vendeuses lorsque ces dernières croisaient leurs clients favoris et habituels. Il se renfrogna, le visage dur, les yeux baissés. Et comme trouant le silence, son collègue se mit à parler :

"Que fait-on maintenant ?".

"Il n'y a plus rien à faire".

Il se tourna complètement vers lui et, par-dessus son siège :

"Je veux dire : on intervient ou on laisse faire ?".

Et à cet instant précis le regard vitreux du Docteur croisa celui de son comparse, brun et profond :

"On laisse faire".

Il finit sur un sourire.

“We're all mad here~”


    Pseudo: Emerson XD
    Comment avez vous connu le forum ?: par le biais du Top-Site Au bon RPGiste ^^
    Remarques, suggestions ?: Aucune :) c'est déjà très, très bien comme ça ! Looll j'espère qu'un jour on aura droit à une vidéo spéciale pour le forum :D !!!
    Avatar de votre personnage: Dr Gregory House ;)
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William Birkin
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 13:34

Je suis impressionnée par le travail fait sur ta fiche, le personnage a bien été réfléchi effectivement, et promet d'être intéressant au possible.

Allez, VALIDE sans problème, espèce d'Anubis !
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Rourke Emerson

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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 14:51

*Se courbe nez presque contre terre*

Merci mon cher, William ! C'est un immense honneur que de rentrer dans votre humble mais immense famille de rôlistes confirmés !

Aussi j'espère que nous chemins se croiseront à nouveau !

Citation :
Allez, VALIDE sans problème, espèce d'Anubis !

Oui, je sais, muuahahaa... j'ai une tête de chacal ! XD

Bon j'arrête de flooder sur ma fiche, promis ^^ ! Ca va pas commencer, hein !!
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William Birkin
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 14:57

Je parlais plus de l'odeur que de la tête :p

hem? hein oui oui on va bosser ...
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 22:22

Waaaaaaaaaaaouh...................

Félicitations ♥️ Pour ce beau travail *3*

//se motive donc pour rattraper ses RPs en retarrrrrd.
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Chris Redfield
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 22:22

Je passe en coup de vent pour promettre que je lirai cette fiche qui me semble être l'oeuvre d'un travail rigoureux. J'aime les travaux rigoureux (c'est mon côté stalinien /BUS/). *___* Bref.

*admiratif* (non je ne la lirai pas seulement à cause du "Emerson" ♥️, ni House.)

Mais pour l'instant, il y a le bac. ToT.


*Chris repart comme il est venu*
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeLun 21 Juin - 23:12

Merci infiniment pour vorte accueil :) et un bisou spécial pour Wesker ^^ huhu

Contente qu'elle vous plaise en tout cas :D !!! Cheer up, j'ai gagné, je suis avec vous maintenant, yiiihhhaa !!

*Se calme, se calme*

Chris, tu la lis quand tu veux, tu sais ^^ il n'y a aucun souci :) ! Le bac d'abord et, à ce compte-là, bonne m**** !!!

Bon ^^ je suis ouverte à toute proposition de RP alors si ça tente quelqu'un ^^ !


Mille bisous !


Rourke
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Chris Redfield
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeMar 22 Juin - 21:40

Wow.
J'ai tout lu. ♥
Je suis à court de mots et j'ai peur que mon appréciation paraisse sotte à côté d'une telle production.
C'est awesomely awesome. *_*.

Je te souhaite la bienvenue !


(encore un taré d'Umbrella.. ._. oh my god..)
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Rourke Emerson

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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeMer 23 Juin - 8:46

Oohh Chrisouneett <3 comme c'est gentil !!

Mais je dois te rassurer : je ne t'en veux pas puisque je ne te connais pas ;) alors n'aie aucune crainte ! Peut-être même qu'on sera amis :D !! *ouuuuaaaiiiss !!*

En tout cas, merci beaucoup pour tous ces compliments glomp

Citation :
(encore un taré d'Umbrella.. ._. oh my god..)

Les S.T.A.R.S., mon ami, ne connaissent pas le repos...

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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeMer 23 Juin - 13:15

Hey ! Bienvenu ! \o/
... Bon, déjà, première remarque, faut vraiment que je le dise ; j'adore ton avatar ! (Et je ne pense pas être la seule, avouez-donc 8D)

Bon, pour la lecture... Ayant un exam dans une heure... Je dois malheureusement reporter cette lecture qui semble promettre pourtant... Mais je n'y manque pas !
Et re-bienvenu ! =)
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeMer 23 Juin - 16:56

Merci beaucoup à toi, Claire ^^ et pour l'avatar et pour ton accueil :D !! J'espère qu'on aura le privilège de pouvoir jouer ensemble ;) !
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Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Vide
MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeMer 23 Juin - 19:01

Bienvenue.

Belle fiche, magnifique avatar. On va pouvoir créer un club anti-Birkin à ce train là. :D
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitimeVen 25 Juin - 8:15

Maiiiss ouuuaaaiiiss !! Faut trop créer un club anti-Birkin !! Non mais ^^

*Se reçoit une pantoufle rose de Birkin dans la figure* OUCH !! Mais... j'ai rien fait, moi !

En parlant d'avatar, j'adoooreee je dessin d'où est tiré ta deuxième icon dans ta signature. Je trouve que Ginovaef est pas mal réussi, c'pour ça :D ! En tout cas, les deux sont super classes !
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MessageSujet: Re: Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE]   Rourke Emerson "Qui a dit que l'impossible n'était pas possible lorsqu'il est possible ?"[FINIE] Icon_minitime

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