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 [1998] Dies Ira, DIes Illa -Yuri-

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William Birkin
{It's sheer perfection !
William Birkin

Messages : 275

[1998] Dies Ira, DIes Illa -Yuri- Vide
MessageSujet: [1998] Dies Ira, DIes Illa -Yuri-   [1998] Dies Ira, DIes Illa -Yuri- Icon_minitimeMer 5 Jan - 1:56

Une Apocalypse se préparait dans l’ordre du monde. La roue commençait à tourner, rien ne pouvait l’arrêter : dans les égouts de la ville, les rongeurs charriaient un outil de mort parmi les plus efficaces déjà. Eux même commençaient à muter : un gros ras albinos fut secoué de soubresauts. Il s’écroula, de la bave verdâtre s’échappant de sa gueule, l’œil vitreux, mort.
Quelques secondes suffirent cependant pour lui redonner vie, et l’animal se jeta alors avec une violence décuplée sur un de ses comparses. Le réseau de morsures mortelles commençait…

William Birkin mit un certain temps à sortir de son inconscience. Le sang continuait à s’échapper de sa blessure au bras, il n’y fit pas attention. L’idée qu’il était en train de mourir le caressa à peine. L’homme semblait également avoir tout oublié de Hunk et du vol de son virus…
Tout était flou autour de lui, William n’avait conscience que de cette grande lumière blanche baignant les murs ainsi que lui-même. Il avait froid…

Quelque chose était coincé dans sa gorge, rien de trop imposant, cela ne l’empêchait pas de respirer. Il pensa à de la bile, à du sang. Il se trompait. Lorsqu’il ouvrit la bouche, ce qui sortit de ses lèvres était bien plus monstrueux : un cri. Un cri inhumain sur lequel on ne pouvait mettre de mots. Un « NON » qui le terrassait lui-même, pour une chose que la douleur lui faisait oublier.
Parce qu’il n’y avait plus que ça, la douleur. Le virus s’effaçait de son esprit, ne restait que cette sensation d’échec et de trahison. Mais…pourquoi, déjà ? Le cri commença à s’éteindre, il n’avait plus de souffle. Birkin ne se souvenait même plus pourquoi il hurlait, ni ce qu’il hurlait. Etait-ce parce qu’il avait mal ?
Mais hurler aussi ça faisait mal, c’était idiot….

Quelque chose n’allait pas, normalement il ne devrait pas y avoir de douleur. Il ne devrait pas y avoir de sang non plus. Quelqu’un avait toujours été là pour empêcher ses larmes et panser ses plaies. Il y avait eu un homme, il y avait eu une femme aussi…
Leurs noms… ils avaient le son particuliers des personnes aimées. Celles qui ont disparu, que l’on ne peut oublier.

A… Annette…

Oui, c’était cela ! Annette… Annette était sa femme, elle avait les yeux bleus et la peau pâle. Elle était belle aussi, même si elle ne se maquillait jamais, même si elle ne portait jamais de robe. Belle et intelligente. Et il l’aimait. Annette s’occupait de lui, Annette soignait ses blessures, le prenait dans ses bras et effaçait ses larmes. Mais Annette n’était pas là… Il voulait la voir pourtant. Oui ça, il voulait juste ça…

L’homme ferma les yeux, les ténèbres lui donnèrent envie de vomir. Du bruit… Birkin se força à regarder à nouveau. Quelqu’un approchait. Il ne distinguait rien de la silhouette, juste une masse sombre de plus en plus près de lui. Alors l’homme se mit à sourire. Alebert, c’était Albert ! Ca ne pouvait être que lui après tout, n’est-ce pas ?

Albert… Tu es en retard. Ils ont presque eu le temps de me tuer… Tu es venu me chercher ? J’ai failli pas t’attendre, partir sans toi avec les virus, Annette et Sherry. Me fais plus jamais ça s’il te plait, me fait plus attendre… Tu sais que je suis pas patient. J’ai mal, tu crois que c’est grave ? J’arrive pas à sentir mon bras. J’aime pas avoir mal, je déteste ça….Emmène-moi loin d’ici s’il te plait.

La douleur crispa son visage dans une grimace. Peu à peu, toute couleur le quittait. Les évènements se mélangeaient dans son esprit. Il soupira. Cela lui brûla les poumons, mais Birkin n’avait même pas la force de tousser.
Albert allait l’emmener, oui, ils retrouveraient Annette et Sherry et partiraient tous les quatre. Parce qu’ils étaient son monde, son monde à lui…
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[1998] Dies Ira, DIes Illa -Yuri-

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