“Mirror, Mirror, who am I ?”

“Illusion is the first of all pleasures.”

Nom: Valentine Prénom: Jill Sexe: Féminin Age (en 1998): 24 ans Date de Naissance: 14 février 1974 Nationalité: Américaine Activité: Membre de l'équipe Alpha des STARS




“Only the shallow know themselves. ”



 "Sous cette armure bat un coeur de femme ".
Jill a été élevée parmi les hommes, Jill cohabite chaque jour avec des coéquipiers exhibant fièrement leurs hormones et leurs muscles. Jill a un corps de femme et ne le nie pas, mais en aucun cas elle ne se prétend être faible. Elle est un membre Alpha avant d'être femme et en conséquence elle se considère avant tout comme le maillon d'une chaine, un élément qui ne doit pas faillir à la tâche.

Jill a souffert pour se faire accepter dans l'équipe de Racoon City : qu'importe ses preuves dans l'autre branche des STARS qu'elle venait de quitter, ici et maintenant la situation était différente, et les membres voulaient voir ce qu'elle valait. Jill leur en a donné pour leur argent. Ne faisant pas la finesse, elle ne cacha pas sa tendance à user d'un langage châtié, presque aussi folklorique que celui du camionneur qui livre quotidiennement en transformant les points de ses phrases en  " 'tain con ". Et loin de se laisser aller à saluer matinalement les coéquipiers de bises sur la joue, Jill adopta le salut martial " poing contre poing, claquement de doigts, tape sur l'épaule ". Il faut toujours apprendre les coutumes d'un pays pour s'y immerger.

 "Cette fille est une bombe, au sens propre du terme. "
Oui Jill est jolie, très jolie même mais elle n'est pas de ces femmes qui usent de leurs charmes pour obtenir ce qu'elles veulent. Elle tient à être reconnue pour ses compétences et ses connaissances, et il y en a autant dans sa boite crânienne que dans son corsage.

Aucune serrure ne lui résiste, et l'on souffle que cette connaissance serait un héritage de son père, voleur aux capacités redoutables, véritable Arsène Lupin à l'américaine. Jill ne nie pas cette réputation – elle a le mérite d'effrayer parfois les membres de son équipe qui vérifient par deux fois que leur vestiaire est bien fermé. Mais son petit plaisir personnel ce sont les explosifs. Ah le doux son du  "Boum " qui tranche l'air dans un éclair de feu, produisant un silence reposant. Quelle magnifique musique que ces portes qui cèdent sous sa force cachée, ces bâtiments qui s'écroulent sur l'ennemi...

Jill est à l'image de ces deux grandes capacités : elle trouvera toujours un moyen de résoudre un problème, soit par la réflexion et la discrétion, soit en y allant franco et qu'importe ensuite les conséquences. Mais en général la jeune femme sait conserver son sang-froid, il le faut bien pour analyser la situation et trouver la meilleure stratégie. Cela se révèle parfois difficile quand on est encerclé par des zombies et des dogues allemands (" Ils ont lâché les chieeeens ! ")


Un peu plus, please !
Plus grande peur:
Que ceux qu'elle admire ou qu'elle considère comme des amis ne lui fassent plus confiance. Jill se voit incapable de vivre en tant qu'ex-membre des STARS, c'est pour cela qu'elle met tant de volonté et d'acharnement dans les missions qu'on lui confie. Elle craint chaque jour qu'on vienne lui annoncer son renvoi, qu'on lui retire son poste et sa place dans l'équipe. L'équipe Alpha c'est sa famille, une famille soudée par les épreuves, des épreuves qu'eux seuls peuvent croire et comprendre. Alors vivre en tant que civil, devenir spectatrice du combat que mène Alpha et les autres contre le terrorisme, rejoindre le troupeau qui se plaint mais n'agit jamais... Non, elle ne le pourrait pas, cela la rendrait folle à coup sûr.
Plus grand rêve:
Que le monde soit à l'image de l'idéal qu'elle s'en fait. Plus de virus détruisant des vies, transformant les humains en monstres, poussant l'humanité dans les derniers retranchements de la folie. Que le massacre du manoir Spencer ne se reproduise plus jamais, ni à Racoon City, ni ailleurs. Jill voudrait tant que l'humanité cesse cette soif d'auto-destruction, que les siens prennent conscience de leur propre folie et mettent tout en oeuvre pour changer de voie. Mais cela n'est qu'une utopie.


Relations:



Chris Redfield ~ Le plus fidèle ami qui soit Il est le membre avec lequel j'ai le plus de liens. Tous deux nous souhaitons combattre Umbrella et toute autre forme de terrorisme, et cette volonté est allée jusqu'à la forme d'un pacte. Pacte qui s'est soudé durant cette effroyable mission dans la maison Spencer : nous avons pu constater l'ampleur des dégâts que pouvait causer ces fameux virus. Je sais que je peux compter sur Chris pour m'aider à traverser les épreuves, et inversement bien entendu. Jamais je ne le laisserais tomber.




Albert Wesker ~ Infâme serpent Peut-on connaître pire déception que découvrir que celui qui était notre supérieur n'était qu'un traitre ? J'avais cru à son aide, à son affection pour l'équipe Alpha. Quelle idiote je fus. Nous n'étions que de la chair à canon à ses yeux, des petits soldats à envoyer à la mort, des cellules à détruire. Mais la maison a été détruite, jamais plus je ne le verrais. Wesker est mort, enseveli dans les décombres. Alors pourquoi, pourquoi est-ce que je sens sa présence parfois ?


Autres: Ne jamais la lancer sur le sujet des explosifs. Elle vous en dressera l'historique, les évolutions techniques, les compositions chimiques. Non sincèrement à éviter. Oh et elle aime faire des combats d'insulte le soir autour d'un verre. Et les soirées de célibataires entre la mal-bouffe et les émissions débiles.




“Everything's got a moral, if only you can find it.”






Jill se mordit la lèvre. Les pulsations de son coeur résonnaient dans ses oreilles, signe que la nervosité grandissait en elle. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle faisait ce qu'elle accomplissait présentement. Ses doigts avaient retrouvés cette dextérité que la jeune femme avait négligé durant quelques temps. La sueur coulait en un filet glacé entre ses omoplates – comme ce jour où des râles se faisaient entendre de l'autre côté de la porte. Où chaque seconde passée à cet exercice était une seconde en moins pour fuir l'ennemi. En souvenir de ce jour maudit, Jill devait améliorer ses capacités. A défaut d'accroitre sa force physique, elle devait augmenter sa rapidité.

Le déclic du verrou sonna comme une cloche de baptême aux oreilles de Jill. Mais les chiffres de son chronomètre lui arrachèrent un crachat de dépit. Vingt secondes. Trop lent, bien trop lent. Les créatures d'Umbrella, ces résidus d'éprouvettes, auraient largement le temps de lui sauter au cou. Les doigts quittèrent la serrure, se posant sur la gorge. La cicatrice s'était effacée avec le temps, mais la sensation demeurait. Elle la voyait encore, à travers les brumes du sommeil, cette créature qui la mordait, plantant dans sa peau des dents de prédateur. Des dents taillés pour détruire, pour LA détruire. Némésis, la vengeance d'Umbrella. Destiné à terminer le travail commencé par les créatures du manoir Spencer, destiné à effacer toute trace des STARS.

Jill se leva, frottant ses mains moites sur son pantalon. Se remémorer de tels évènements ne ferait que la plonger dans la peur, et elle n'était pas de ces dames à courir dans une pièce, en levant les bras en l'air. L'univers n'était pas que noirceur, monstres sortis du cerveau dérangé d'un scientifique (de toute façon scientifique et dérangé Oui Umbrella continuait à terroriser le monde, cela Jill en avait conscience. Mais plus pour longtemps. Elle n'était pas la seule à mener un duel contre cette firme, elle possédait des alliés sur lesquelles compter.

La porte de la pièce s'ouvrit sur la figure enfantine de Rebecca Chambers. La jeune femme toussota pour attirer l'attention de son ainée.

- Prête pour le grand jour, Jill ?

Question anodine qui souleva à nouveau l'appréhension dans le coeur de la demoiselle. Toutefois aucun doute ne se lut sur le visage de Jill, seulement une farouche détermination.

- Toujours prête, comme ces bons vieux scouts. J'espère juste que Chris ne fera pas de conneries. Il a cette fâcheuse tendance d'attirer les problèmes. Je le soupçonne de se balader avec un steak dans son pantalon pour attirer autant les créatures carnivores.

L'humour, le dernier rempart qu'utilise l'être humain pour se sauver de la folie. Quoi de plus doux qu'entendre en réponse un rire, un rire profondément humain, un rire ne contenant aucune haine. Jill récolta cet éclat que lui offrait Rebecca, le premier d'une série minuscule mais ô combien précieuse. La réunion du BSAA avant la mission fut l'occasion à chacun de chercher des preuves que l'humanité n'était pas qu'un cloaque immonde, qu'il demeurait quelque chose de positif.

Le lendemain, Jill monta dans l'hélicoptère qui devait les mener en Sibérie. Au sein de ce lieu glacial demeurait l'un des derniers bastions d'Umbrella. La jeune femme imagina l'édifice exposer dans une gerbe digne d'un feu d'artifice, sonnant leur victoire et l'éclatement de la vérité. La population ne pourrait qu'accepter les récits qu'ils avaient fait des années plus tôt, et que tous avaient refusés de croire. Car on refuse toujours de voir la vérité, de croire quelque chose qui dépasse notre entendement. Oui, ils partaient gagnants, Jill en était certaine.

- Ce cauchemar va être terminé..., souffla-t-elle alors que l'hélicoptère décollait.

Il était impossible de reculer désormais.